Les seventies nous emportent dès les premières notes de l’album. On se retrouve dans un univers coloré, beau, enchanté. Tout est dansant, libéré, et on y peut employer des mots doux un peu osé comme « cul ». Une certaine liberté s’empare de nous en écoutant ces titres, et nous plonge dans une douce nostalgie.
Clara Luciani ressemble à une romantique éternelle, à une chercheuse de l’amour idéal, beau, longtemps rêvé et espéré. A travers ses chansons on peut voir aussi qu’elle manque d’une certaine confiance en elle, en son physique plus particulièrement, comme dans le titre, « Je ne sais pas plaire ». Elle y exprime dedans, je pense, une tristesse liée à l’adolescence.
Dans le morceau « Le chanteur », il y a un passage qui a une ressemblance troublante avec « Message personnel » de Françoise Hardy, qui elle-même a épousé un chanteur. Cette similitude me semble voulut, et nous renvoie finement à la mélancolie de cette chanson magnifique.
« Cœur », vous fera battre le vôtre aussi fort qu’il le peut, vous laissant parfois un peu triste sur le bord de la route, en attendant une autre chanson entraînante.