Album d'un concert donné au Concord Jazz Festival en 1982 par le Dave Brubeck New Quartet.
C'est un quartet assez diffèrent de celui créé par Dave Brubeck en 1951 et qui dura jusque dans les années 70.
Dave Brubeck est accompagné par Bill Smith à la clarinette, par son fils Chris à la guitare basse ou au trombone et Randy Jones à la batterie.
Le clarinettiste Bill Smith est une vieille connaissance de Dave Brubeck remontant aux années 40 et qui rejoint ce nouveau quartet.
Et j'avoue que j'ai modérément apprécié l'album … Peut-être parce que je n'y retrouvais pas toutes mes marques.
Et puis, d'abord, je reconnais humblement que je n'ai jamais réussi à apprécier le trombone comme instrument (dans le jazz et en musique classique) dont le son ne me parait jamais pur ou jamais vraiment sérieux … La branche du jazz d'après-guerre que j'affectionne (Parker/Davis/Coltrane) ne laisse jamais de place au trombone …
Le tempo du premier morceau "Benjamin" écrit par Dave Brubeck est très rapide ; finalement très jazzy façon hot ; pas de basse mais ce satané trombone et la clarinette, très belle.
"Koto Song" (Dave Brubeck) : Le piano et la clarinette ; en plus, le tempo est lent. Tout va bien. C'est beau. Presque des sonorités free par moment …
"Black and blue" (Fats Waller) : le tempo est lent mais le trombone avec son infernal "pouet-pouet", même s'il est calme, me gâte tout de ce standard.
"Softly, William, softly" (Dave Brubeck) démarre sur un tempo très lent et sur un solo à la clarinette repris au piano. Excellent.
Et puis, pour conclure, le morceau phare de Dave Brubeck, "Take Five" devenu un grand standard du jazz, repris par tant de musiciens, universellement connu, … C'est le retour aux vraies valeurs de Dave Brubeck …Ici, part belle à la clarinette. Les improvisations de la clarinette ou même du piano ont clairement des allures free … Un beau solo de batterie. C'est, bien sûr, excellent …
Note moyenne 6