En 1984, le metal extrême était balbutiant et Macabre a commencé sa carrière en faisant une espèce de punkcore survolté et a évolué petit à petit vers un death/grind de plus en plus sanglant. L’état d’esprit est cependant resté le même : parler de trucs très gore dans la joie et la bonne humeur.
Le thème des tueurs en série est très récurrent dans leur discographie. Mais Dahmer est un concept album dédié au célèbre serial killer, Jeffrey Dahmer.
L’album Dahmer, enregistré dans des studios texans en 1999 et sorti sur la petite structure Decompose, traite de la vie du tueur cannibale et nécrophile, de son enfance tourmentée à sa mort en prison, en passant par son premier meurtre d’un auto-stoppeur, son alcoolisme notoire, le fameux appartement 213 où il habitait et où furent retrouvés des restes humains découpés lors de son arrestation, son procès et sa condamnation.
Macabre pratique un death/grind gras et sale, mais aussi assez fun comme sur les « festifs » In The Army Now, Grand Mother’s House ou Jeffrey Dahmer And The Chocolate Factory.
Ces mecs font preuve d’une désinvolture et d’un humour noir à toute épreuve tout en restant assez carrés sur le plan rythmique et en jouant des riffs plutôt entraînants.
Cet album est ma foi tout à fait sympathique et n’a pas pris une ride.
Une œuvre à part de death/grind pour un groupe à la personnalité très… attachante.
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