La première partie du projet Deliverance/Damnation étant beaucoup plus axée sur le Death Metal, c'est beaucoup plus le groupe Opeth qui s'est occupé de la composition celle-ci, Steven Wilson étant moins connaisseur du genre (il l'avoue lui-même dans une interview qu'il fait avec Akerfeldt, trouvable sur YouTube (mais je ne sais plus où)).
Mais pour ce deuxième album du projet, on retrouve beaucoup plus la patte du progueux, avec sa musique plus intimiste, et surtout son amour du mellotron que l'on entend notamment dans le titre To Rid the Disease. Et si c'est un style que l'on connaît moins de la part du côté métal d'Opeth, il reste tout de même proche de son côté plus calme, et le résultat est, sans surprise, excellent
On admettera une conclusion un peu décevante avec deux titres finaux un peu moins inspirés, mais qui n'enlèvent rien à la beauté du reste de l'album, formant un projet de deux disques bien différents mais parfaitement complémentaires et excellents.