On avait dit qu'après After Hours, Abel ne pourrait pas faire mieux.
Après plusieurs écoutes, on peut confirmer que Dawn FM est tout autant à la hauteur que AH.
La grande force de ce dernier opus est l'unicité des tracks. Les transitions sont tellement soignés qu'il est difficile de savoir quand le prochain morceau se lance, rendant DFM comme un concept pensé de bout en bout.
Tout pourrait se ressembler à la première écoute. Cette impression est balayé dès la seconde écoute de l'album. Tout est dans la subtilité des mélodies, certaines sont inversés, des accords sont remplacé. Un terme pourrait résumer le parti pris mélodique de cet album : uniformité. Musicalement, Abel n'a pas cherché à innover, mais à performer. Il est revenu avec un voix toujours aussi travaillé et des prod' dont la patte est reconnaissable.
Mention spéciale aux lyrics, brute et franche notamment sur Best Friends.
J'ai déjà placé le mot concept plus haut dans ma critique mais, Dawn FM a été conçu comme étant une radio où l'auditeur n'entendrait que la voix d'Abel, ponctué d'interruption de l'animateur radio : Jim Carrey. Une radio qualitatif donc... C'est sur ce point conceptuel que l'album se démarque de ses autres projets. L'univers et les visuels sont là pour immerger l'auditeur.
Bref, Dawn FM, cela fonctionne.