[...] Deadlands serait-il l'album de la maturité pour Madder Mortem ? C'est fort probable. Car au final, malgré moult différences indéniables par rapport à ses deux grands frères, quand on y réfléchit bien, on pourrait presque le considérer comme le lien entre les deux. On y retrouve à la fois la portée émotionnelle de Mercury et l'inventivité audacieuse d'All Flesh Is Grass. Présenté différemment mais reposant toujours sur des caractéristiques présentes depuis ses débuts, une chanteuse de par une interprétation possédée se révélant davantage comme étant l'une des meilleures du circuit malgré que l'on soit en pleine explosion du metal sympho à chanteuse et que son registre soit très différent de toutes ces petites divas lyriques, les Norvégiens enfoncent le clou de groupe génial injustement mésestimé. Ils se permettent même de montrer là les prémices de l'album qui lui succédera quatre ans plus tard, Desiderata, véritable pierre angulaire de sa discographie. Et le pire dans cette histoire, c'est que Deadlands est sorti seulement un an après son prédécesseur et a été mis en boîte en trois petites semaines. Chapeau bas...
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