Avec Death Magnetic, Metallica semble avoir pondu l'album que tout les fans du "c'était mieux avant" attendaient.
Le groupe renoue ici avec les morceaux longs et les solos techniques de Kirk Hammet qui avaient fait sa gloire dans les années 80 (et oui, le temps passe vite). Vu que c'est fait avec panache (on sent que James Hetfield a repris du poil de la bête) et sincérité et que l'album ne cherche pas non plus à titiller à tout prix la fibre nostalgique de l'auditeur, c'est plutôt une réussite.
En fait, on a l'impression que les quatres musiciens ont pioché dans l'ensemble de leur discographie (même dans les très mésestimés St anger, Load et Reload) pour nous pondre un album synthèse de ce dont ils sont capables : une étape nécessaire avant la suite ?
En tout cas, si ce n'est deux pistes un peu faiblardes (The Unforgiven III -la blague a peut-être assez duré, surtout qu'à chaque nouvel opus, le titre est moins bon- et l'instrumental très grossier "suicide & redemption" qui est à des années lumières d'un "The call of Ktulu"), on tient là un bon skeud.