Beach House, cinq albums déjà. Cinq albums de pop planante, entre légèreté pop et souffle shoegaze. Cinq albums écoutés fort, amoureusement, religieusement. Oui, c'est ça, dans la musique de Beach House il y a l'élan amoureux et l'appel de la transcendance et c'est beau et réussi.
Après deux premiers albums adolescents Beach House est une fleur qui a éclôt avec Teen Dream puis n'a jamais été aussi beau qu'avec Bloom, aussi beau que planant.
Mais trois longues années plus tard Dépression Cherry laisse un arrière-goût mitigé. Est-ce que c'est mauvais? Non, c'est bien, très bien même. Mais le duo de Baltimore ne fait pas aussi bien. Il y a un peu moins de génie dans ce cinquième album. Un peu moins de légèreté, un peu plus de lourdeur, un peu de redite. Le shoot shoegaze est là mais on y a déjà goûté, on connaît. Le fan ne peut qu'aimer, le mec pointilleux regrette une évolution limitée, moi je me dis que je reviendrai sur cet album même si j'ai un peu peur qu'à continuer sur sa lancée Beach House finisse par faire de la caricature. Mais on n'en est pas encore la.
Pour ceux qui découvrent Beach House avec cet album oubliez ma critique, pour les fans vous n'en aurez pas besoin pour aimer.