The blues bothers... a little.
Lors de l'écoute de Let Them Talk, j'avais été très emballé : un album juste, pêchu et vivifiant. Un album de jazz/blues qui faisait du bien. Chaque morceau avait su me toucher et même sans les aimer tous, l'entrée de Laurie dans le monde de la musique m'avait fait du bien.
Attentif à la sortie de Didn't It Rain, je ne peux donc pas caché l'attente, teintée de curiosité et de gourmandise, qui m'a habité jusqu'à ce jour du 3 mai 2013 où il sorti dans les bacs.
À la première écoute, je retrouve la voix du chanteur qui est déjà assez agréable pour être soulignée. À cette voix s'en ajoute parfois d'autres, féminines, qui varient les tons et les ambiances, et donne à l'album un côté bien plus éclectique que ce que l'on a pu entendre avec Let Them Talk.
Un peu moins de créativité, un peu moins de passion, c'est un peu l'impression qui m'a sauté aux yeux.
Un peu moins d'originalité, un peu plus de lyrisme, et de mélancolie, qui même agréable m'ont surpris.
Pour définir mon impression très subjective, j'ai apprécié cet album de manière différente comparé à Let Them Talk. Moins dynamique, moins pêchu, moins équilibré aussi, avec des mélanges de tonalités et des variations de rythmes plus nombreuses que dans Let Them Talk. Moins de constance.
Pourtant, les classiques tels que Kiss of Fire ou Unchain my Heart donne un souffle particulier à cet album.
Agréable, mais sans l'émotion qui avait su me toucher dans l'album précédent.
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Cette critique fait partie du rallye Tob & Zed (re)découvrent la Musique. [Edition 2013]
Voir les autres critiques et albums concernés :
http://www.senscritique.com/liste/Tob_Zed_re_decouvrent_la_Musique_Edition_2013/236905