En tant qu'auditeur de musique au quotidien, et ce depuis maintenant pas mal d'années (Ouch, les années ça passe vite), je promets maintenant depuis trop longtemps de donner un peu de mon temps à de petites critiques modestes mais malgré tout sincères et surtout à mon image de Fanboy émotif (pas toujours de bonne foi, vous m'excuserez !?).
Comme première critique, l’évidence évidente (!) m'est apparue : Different Class.
Vous me direz "Michel, pourquoi ce choix ? Tu ne choisis même pas un album de George Harrison pour commencer... C'est chelou !" (Je ne m'appelle pas Michel, et oui, je voue un culte à George Harrison).
Eh bien, ce choix, parce que... Parce que !!!! BORDEL DE MERDE, IL N'EST PAS GÉNIAL CE DIFFERENT CLASS ? L'album naturel par excellence. Le truc que tu peux mettre 3 mois de suite dans ta caisse sans jamais te lasser. L'album POP comme la POP devrait être. Ça coule tout seul, c'est bien fait, c'est entêtant, ça donne envie de chialer, de danser, de rire, de s'énerver contre les cons, ça fait tout ça !
Le mec, Jarvis pour les intimes, il bouge son boule comme une diva avec des lunettes de philosophe et sur des textes teintés de Prozac. Qu'est-ce que vous voulez de plus ?? Ben rien. Tout est dit.
Néanmoins, essayons d'apporter de la matière à cet excès de DRAMA (j'avais dit que j'étais de mauvaise foi, vous étiez prévenus).
DRAMA ? Ça tombe bien, Jarvis et ses copains/copines ils/elles aiment ça. Tu regardes la pochette, puis le titre, et là t'as déjà compris où ça va aller : pas copains des bourgeois et de la société ces gens-là ! (Wé casse-dédi au poto Jacques. YA KOI ?!).
Une seule solution se présente à eux : raconter des trucs vrais, avec un ton un chouille énervé, un chouille blessé, un chouille drogué, un chouille excité, un chouille déprimé, tout ça en faisant le show avec un air désabusé tout en bougeant son petit cul sur pleins d’instrus qui font du mal à la table de mixage.
Car oui, OK c'est plutôt bien écrit, il y a du fond, les messages sont cools, mais vous avez entendu la musique ? Le coup du 4 pistes ça n'est pas pour eux. Non, non. Pour le coup, tu as un tas de trucs qui t'arrive dans les oreilles en permanence. Ça sature, ça crie puis ça chuchote, ça ronronne juste après, les voix s'entremêlent, des gros riffs badassent, des claviers d'époque. BREF, ça part dans tout les sens.
Et pourtant, c'est propre et bien fait bon sang ! Il y a du boulot. Beaucoup de boulot.
De la première à la dernière chanson, ça passe tout seul. Un pur petit moment de plaisir.
52 minutes pour te prouver que c'est possible de faire de la musique tristoune qui te fait danser. Moi, je le vois comme ça cet album.
Ça va être ça ma phrase de fin d'ailleurs : Des fois t'es mélancolique et c'est pas toujours sympa de l'être ?Tu te sens (parfois) incompris(e) ? Eh bien écoute DIfferent Class de Pulp.