Down IV, Part I: The Purple EP (EP) par LeSuricateMag
Cela faisait un bout de temps que les fans de Phil Anselmo et sa bande attendaient le retour du groupe. Voici non pas un album, mais un EP de six titres. Surprenante démarche que voilà, voilà que Down IV se déclinera en plusieurs parties. Ce disque est donc la première giclée et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a matière à faire avec ces six titres très diversifiés et bien calibrés.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, à l’origine, Down était un projet parallèle que Phil Anselmo avait créé en 1991 avec des amiq sz Crowbar. Le chanteur de Pantera avait envie d’explorer d’autres horizons et de collaborer avec ses amis du groupe Crowbar et Corrosion Of Conformity. Ils sortirent leur premier disque («Nola») en 1995. Très acclamé lors de sa sortie, ce disque resta longtemps l’unique production du groupe.
C’est surtout après la séparation de Pantera qu’ils reprirent de l’activité. Après la mort de Dimebag, Rex Brown rejoignit la formation. Les fans de Pantera pouvaient donc admirer les deux anciens membres sur scène.
Puis récemment, Rex fit un autre groupe (Kill Devil Hill, une bombe que je vous recommande chaudement!). C’est à présent Pat Bruders qui fait partie du projet et qui a joué sur ce disque.
Dans le Purple EP, on retrouve ce son raw propre à Down. La voix de Anselmo est plus mesurée que dans Pantera. Le groupe n’hésite pas à nous submerger dès le début dans une atmosphère de Sludge très prononcée avec la longue introduction de «Levitation». Ce genre domine l’album et fait la marque de fabrique du groupe.
«Witchtripper» comporte de super riffs aussi et est un titre marquants de ce disque. «The Curse» est aussi un très bon moment avec un solo assez intéressant. L’avantage de Down est de montrer une qualité technique sans en faire de trop.
L’ensemble sonne de façon très cohérente et la plupart des fans devraient apprécier ce nouvel opus à la fois sombre et entraînant. Enfin, bonne nouvelle, vous pourrez les voir très prochainement au Trix d’Anvers et à l’Atelier de Luxembourg.
Christophe Pauly