He's the shit

Damon Albarn, James Murphy et André Benjamin sont dans un studio. Le casting était déjà alléchant, plus que n'importe laquelle de la série des "one song-three artists" (ou l'inverse) de Converse en tout cas. On pouvait s'attendre à n'importe quoi et surtout au pire.

Loin de là, au lieu de s'annuler, les super-pouvoirs de chacun se complètent pour faire une super song de la mort qui tue. Le clavier et la rythmique obsédante de LCD Soundsystem, le flow perturbé mais néanmoins ultra charismatique d'André 3000 (de Outkast, rappelons-le), les chœurs et la pop trangenre de Gorillaz. Plus évidemment la dose de folie nécessaire pour faire coller tout ça.

On parle ici bien évidemment de la version démente de 13 minutes et pas de l'honnête single réduit à quatre minutes et amputée de toute la partie improvisée par 3000.