[...] Encore une fois, il y a fort à parier que E divisera les foules. A mon sens, il s'en tire bien mieux que son prédécesseur, sonnant moins comme un retour en arrière mais plutôt comme un placement sur de nouveaux rails. Voie ferrée partant vers des contrées intéressantes vers la quête d'une nouvelle personnalité. Malheureusement, les Norvégiens posent tellement de demi-mesures dans sa mutation qu'il perd beaucoup en audace artistique. Après, comprenez-bien, le jugement peut sembler sévère – et complètement subjectif – et nul doute qu'un tel album n'aurait pas été estampillé Enslaved, il aurait été pleinement applaudi et tiré vers une plus haute note. Mais au vu de ses géniteurs, il laisse un peu cet arrière-goût étrange de « trop peu » entremêlé à « trop de chichis à mettre des étapes là où il aurait pu se permettre de les sauter ».
La critique entière figure sur Core And Co, n'hésitez pas à aller y faire un tour !