I love You, so much, you must kill me now.
A part 3 ou 4 morceaux faiblards, cet album est un pas en avant vers le High End of Low de 2009. Un album plus personnel, plus intimiste que le grand guignolesque satanico-trash auquel on avait été habitué (et que, personnellement, je ne supporte pas).
Cet album se rapproche aussi d'un univers pas si éloigne du personnage Manson que cela : l'univers d'Alice au Pays des Merveilles (dont le titre est une référence), où le merveilleux côtoie l'horrible, où nos habitudes sont confrontées à quelque chose de nouveau. C'est le cas ici avec cet album qui met en avant un chanteur-compositeur plus proche de Brian Warner que de Marilyn Manson.
C'est toute la thématique de la mort qui touche Manson de plein fouet. Celui-ci ne se contente plus de la donner, il la vit, il la subit comme jamais il ne l'avait subi. Pour moi, c'est l'album de la maturité, celui qui fait passer Manson du côté ado trash à celui d'adulte frappé par la vie.