Voyez, O mes frères, comment Votre Humble Narrateur, un tchelloveck comme un autre se retrouve face à la dure réalité de la jiznée des adultes.

Alex de Large, 14 ans, maltchickicaïd anglais tolchocke souvent les gens, pendant la notche, pour passer le temps. Il aime voir couler le krovvi rouge des familles, il aime terroriser les lioudis sans défense, comme ce viochko veck saoulot. A force de tolchocker durant la noche, il ne va plus à l'escoliose durant la journée parce qu'il est un malenky peu beaucoup fatigué. Un jour, il tolchoke un malenky peu raide fort une babouchka vivant seule avec ses kots et la tue. Il va donc faire un tour dans la Prita des familles. Très vite, il désire sortir et décide alors de suivre le traitement Ludovico qui va le rendre aussi innocent que les jeunes dévotchkas de 10 ans avec qui il a fait du dedans-dehors en sortant du discotic, un jour.

Je vais arrêter le nadsat, sinon, j'explose. En parlant de nadsat, le premier chapitre de cet exceptionnelle fiction est horriblement incompréhensible, O mes frères. Parce qu'il faut sans cesse aller dans le lexique des familles pour pouvoir sloucher un mot pas français. Et c'est un malenky peu fatiguant. Pour être franc, j'ai trouvé le livre nettement mieux que le film : plus violent, plus trash, plus cohérent, aussi, même si Kubrick a réussi un film de génie. Bon, le film est quand même vachement édulcoré, hein.

Et dans le livre on a l'explication du titre, quand Alex et ses drougs tabassent l'auteur et sa femme (que les hommes ne sont en fait que des robots, un peu comme dans Blade Runner, quoi), ce qui n'est pas négligeable comme apport. En parlant de l'auteur du livre, il a un nom, F.Alexander et ça rajoute de l'humanité au personnage (qui ne pousse pas Alex au suicide par vengeance, mais pour démontrer les faiblesses du système de justice).

Alors que le film finit sur la réminiscence complète de VHN, le livre a encore un chapitre, ou Alex a retrouvé une banda de drougs qui le prennent vraiment pour leur Chef (pas comme le gros Momo qui se bidonske huhuhu) et qu'il est sapé à la super plus énième mode (en punk, quoi). Mais il va se rendre vite compte qu'il est lassé de la vie de malchickicaïd et qu'il souhaite trouver une dévotchka pour avoir un fils.

Un livre plus efficace, donc, que le film qui en a découlé, qui fait prendre conscience de toute la force des deux oeuvres (à condition d'avoir vu le film avant). La suppression du dernier chapitre change complètement la donne dans le film et modifie le message que Burgess nous fait passer dans le roman (à savoir qu'il faut du temps pour faire changer les gens, mais que cela se fait, peu importe la manière utilisée). Dans le film, on s'arrête quand Alex est apte à être de nouveau violent (les Hommes ne peuvent pas changer, voilà le message du film).
lcs_hbr
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le 8 mars 2013

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Lucas Hueber

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