Quelle découverte que cet album et cette artiste !
Découverte certes tardive mais la qualité ne décroît pas avec le temps.
C'est l'album Motomami qui m'a permis de découvrir El mal querer, grâce à une célèbre appli de streaming suédoise. Et quelle claque !
Se sentir transporté de l'autre côté des Pyrénées, dans une oeuvre lyrique, complète où chaque chapitre est cohérent, (normal ça s'inspire d'un livre).
Entendre qu une artiste de mon âge crée des musiques en réussissant à rendre hommage à sa culture et à saupoudrer de modernité : ça fait du bien.
Seul regret, je ne parle pas assez bien espagnol pour saisir à l'écoute la profondeur des textes.
Mais même sans tout comprendre, on sent que Rosalia vit ses chansons, qu'elle les interprète vraiment.
En comparant à Motomami, mon coeur penche pour EMQ pour son authenticité et sa simplicité, qui semblent un peu perdues au profit d'une Major de la music industry dans Motomami.
En souhaitant une belle carrière à la belle Espagnole.