Youn Sun Nah a-t-elle un arriéré d'impôts à régler ?
Si oui, je comprends sa démarche. Mes commentaires sont alors hors de propos.
Si non alors je fustige !
Quand on réalise un album 100% de reprises, comment ne pas proposer un minimum de démarche artistique ?
Que ce soit pour Feeling Good ou My funny valentine, titres archi repris et donc sur lesquels les comparaisons s'imposent de fait, une artiste - une vraie - ne peut pas se contenter de poser sa voix et d'espérer que la magie opère.
Ici, on a tout au plus l'impression d'être dans un bar lounge quelconque et d'écouter une artiste lambda nous évoquer Nina Simone ou Chet Baker (les versions initiales m'étant étrangères).
Pire, Youn Sun Nah atteint l'exploit de rendre inintéressante la Foule et surtout White rabbit (Jefferson Airplane avec l'envoutante Grace Slick dans un titre psychédélique).
En somme, Youn Sun Nah a le très mauvais goût de récidiver après la reprise inutile de Hurt de NIN dans Lament (comprend-elle seulement ce qu'elle chante et les émotions qu'elle est sensée incarner ?!).
En résumé un album dispensable sauf pour celles et ceux qui souhaitent déguster un whisky en imaginant être dans un bar lounge chic à Soho.