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Le voici enfin, le second album d’Embalmer, après vingt-sept ans de carrière, plusieurs séparations et reformations. Leur premier, 13 Faces Of Death (2006), m’avait paru un peu décevant en comparaison de ce que le groupe avait pu produire dans les années 90 : si les riffs étaient plutôt de bonne facture, le son n’était carrément pas à la hauteur et desservait des compos pourtant de qualité.


Le tir est rectifié avec Emanations From The Crypt, album sur lequel le groupe a un son tout à fait correct, fidèle à l’esprit old school du groupe tout en conférant clarté et puissance.
Un nouveau line-up a été réuni autour du seul membre originel restant, le batteur Roy Stewart. Et le point fort de ce nouveau line-up est certainement le vocaliste, Paul Gorefiend : son chant guttural et râpeux est vraiment excellent et versatile au point qu’on a l’impression d’entendre plusieurs growlers sur ce disque.


Emanations From The Crypt est un album qui ne m’a pas paru exceptionnel au début ; et pourtant, au fur et à mesure des écoutes, je me suis rendu à l’évidence qu’Embalmer était, avec cet album, sans doute arrivé à son meilleur niveau depuis l’EP There Was Blood Everywhere. Les morceaux sont tous aussi bons et identifiables les uns des autres, les riffs sont pour la plupart très accrocheurs et on y retrouve cette ambiance de mort qui lui donne toute sa saveur.


Les touches grind semblent avoir été mises de côté au profit d’un death metal pur et dur. Il y a pas mal de passages qui m’ont rappelé Incantation période Diabolical Conquest/Infernal Storm. A ce titre, j’ai adoré le morceau The Casket Calls, dans un style doomique aux riffs à trille typique du groupe de McEntee.


Plus je l’écoute, plus je me dis que ce disque est décidément très bon. La quintessence de ce qui se fait de mieux en death old school, fait par des gars qui s’y connaissent. Les titres ont beau être assez expéditifs (moins de trois minutes en moyenne), il y a de l’excellent riff à la pelle. Un incontournable de l’année pour tout amateur de death old school.


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Man_Gaut
8
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le 5 juil. 2016

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Man Gaut

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