C'est simple : en virant les (parfois vraiment) passables morceaux 2 à 5, et en gardant les très sympathiques cinq derniers morceaux (tout en laissant le premier en ouverture quand même, histoire de ne pas totalement dénaturer la chose) aux accents synthpop (voire synthwave) plus assumés que sur le premier volet, on obtient un opus qui aurait pu être un très bon EP, un EP qui aurait pu trôner fièrement parmi les meilleurs opus de 2018 et bien entendu parmi les meilleurs opus de Jean-Michel Jarre.
Mais ça ne pouvait pas être si simple, non, il fallait qu'on se retape les synthés dégoulinants et kitschs et les passages léthargiques déjà croisés 40 ans auparavant en guise de morceaux d'entame de ce Equinoxe Infinity, qui, du coup, partait mal, mais aurait pu, encore une fois. Il aurait vraiment pu...
Pour le côté accessoire, et par souci de cohérence avec Équinoxe premier du nom, je me demande quand même si ça valait la peine de s'embêter à donner des noms plus concrets aux morceaux (autre que Équinoxe Infinity Part 1, Équinoxe Infinity Part 2, etc.). Je veux dire, ça n'a pas été le cas sur Oxygène 3, sorti deux ans avant, alors pourquoi ici ?