LE succès commercial
Après l'excellent "The turn of a friendly card", le groupe attend 2 ans avant de sortir un nouvel album, qui deviendra leur plus grand succès, "Eye in the sky". Avec ce disque, The Alan Parsons...
Par
le 1 oct. 2014
15 j'aime
Cette album marque bien le tournant que va prendre le rock britannique dans les années 80 : beaucoup plus d’ampleur instrumentale et orchestrale.The Wall des Pink Floyd s’inscrit dans la même lignée, sans oublier le groupe Queen, qui s’approche de l’opéra. Deux groupes dont on sent l’influence ici jusqu’à la pochette, créee par Hipgnosis, studio qui a réalisé les pochettes des Pink Floyd. D'ailleurs Alan Parson est lui-même l'ingénieur son de Dark Side of the Moon, travaillant aux mythiques studio d'Abbey Road, c'est dire s'il a pu cotoyer l'univers du rock britannique de l'époque. Et cela se sent, dans la production impeccable de Eye in the Sky. L’album prend ainsi des airs pop, ce qui est plutôt propre à l’époque et à ce qui se produit au même moment. On est donc ici dans une évolution musicale logique, plus accessible au grand public, plus commerciale mais surtout une évolution du rock progressif.
L’album fait preuve d’un grand éclectisme : avec Sirius, morceau introductif instrumental très connu, et Eye in the sky qui lui fait suite, on reste dans le progressisme, teinté d’une forme d’épisme qui n’est pas sans rappeler les grands groupes rock de l’époque que j’ai cité plus haut. On peut aussi aller vers la mélancolie pure avec Silence et I, très beau titre qui offre un panel total du talent du groupe : une ligne mélodique très pop et balade facile à retenir, un interlude instrumental psychédélique et progressif, un solo de guitare, et une variété instrumentale très ambitieuse.
On retrouve aussi dans le reste de l’album l’usage du synthétiseur, avec un son année 80 si caractéristique, des chœurs (Gemini) en passant d’une ambiance à l’autre, plus pop (Children of the Moon, Step by Step) ou carrément progressive (Psychobabble, Mammagamma) sans que cela dérange quoi que ce soit. On produisait des choses variées à l’époque.
Du chant, de l’instrumental, de la pop, du rock, du psyché ou de la ballade, il y en a pour tous les goûts. Pas étonnant que cet album fut le plus grand succès du groupe.
Créée
le 6 sept. 2018
Critique lue 500 fois
4 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Eye in the Sky
Après l'excellent "The turn of a friendly card", le groupe attend 2 ans avant de sortir un nouvel album, qui deviendra leur plus grand succès, "Eye in the sky". Avec ce disque, The Alan Parsons...
Par
le 1 oct. 2014
15 j'aime
Cette album marque bien le tournant que va prendre le rock britannique dans les années 80 : beaucoup plus d’ampleur instrumentale et orchestrale.The Wall des Pink Floyd s’inscrit dans la même lignée,...
Par
le 6 sept. 2018
4 j'aime
2
Le concept album par excellence. Pour moi Silence and I c'est du niveau de Bohemian Rapsody. Il fallait que ce soit dit.
Par
le 15 janv. 2024
1 j'aime
Du même critique
Le film se veut réaliste. Mais pour un film sur le mysticisme, sur un personnage aussi mythique, mystérieux et divin que Jésus, il y a rapidement un problème. Le réel se heurte à l'indicible. Pour...
Par
le 26 déc. 2013
62 j'aime
4
Le film augurait une promesse, celle de parler enfin de l’histoire africaine, pas celle rêvée du Wakanda, pas celle difficile de sa diaspora, l’histoire avec un grand H où des stars afro-américaines...
Par
le 7 juil. 2023
52 j'aime
5
Paolo Sorrentino est influencé par deux philosophies artistiques en apparence contradictoires : la comedia dell'arte d'une part, avec des personnages clownesques, bouffons, des situations loufoques,...
Par
le 31 oct. 2018
30 j'aime
4