Apres un long moment sans réellement avoir écouter ce groupe, me revoici donc en 2016 avec Feast qui tranche royalement la poire en deux. Comme un retour vers le futur. Car au lieu d'avoir fait du neuf avec du vieux, on a plutôt construit de manière moderne un disque intéressant en se basant sur les ingrédients du passé. Ce qui donne un opus qui porte un nom depuis longtemps utilisé mais qui sonne véritablement comme un ouvrage actuel... Pour celui qui ne connait pas le groupe, il pourrait s'agir d'une nouveauté dans le paysage. Toutefois, c'est loin d’être le cas, Annihilator ayant presque 30 ans de carrière !!!
Lourd et Heavy, le disque s'écoute d'un bout à l'autre sans nécessiter d'interlude. Par contre, j'aurais passé par-dessus la " ballade" Perfect angel eyes, ayant trop de similitudes avec Phoenix rising sur Set the world on fire. Je suppose qu'on a du vouloir faire un pont entre les trames, toutefois, je la caractériserais légèrement trop mielleuse pour en faire une ballade mémorable. Simplement, ça en prenait une et on vous la sert de manière excessivement simple. Bref, rien de nouveau sous le soleil côté chanson d'amour. Ici, Annihilator n'a rien réinventé mais a plutôt joué de prudence en remaniant une pièce d'antan et en vous la servant avec quelques modifications.
En réalité, devenu insatiable au niveau du métal, j'apprécie la découverte de nouveaux groupes mais aussi, redécouvrir un Band qui a su se réinventer et perdurer à travers les années. Et même qui arrive à surprendre ( je pense à Wrapped sur l'album) par son originalité. Mais ce qui me fascine au plus haut point de ce groupe qui continue de se battre au nom du métal est qu'il reste intègre. Il a su se moderniser sans renier ses racines, sans devenir un autre groupe malgré des changements de Line-up. Et c'est ce qui fait que Feast a une place particulière dans ma discographie. Comme si j'étais retombé dans le passé et que je pouvais y rester...le temps d'un album...