Nouvel opus des Rival Sons, en voilà une bonne nouvelle. Néanmoins je commence l'écoute, un mug rempli de thé à la main, sans m'attendre spécialement à quelque chose de grandiose.
A la fin du premier titre, je me lève de mon fauteuil, et vais jeter le contenu de ma tasse dans l'évier. Il est clair qu'une tisane aux agrumes japonais n'est pas adaptée à l'ambiance énergique et puissante de ce Feral Roots.
Ah là là, par où commencer ? Disons par les mauvais points, qui m'ont empêché de mettre un dix sur dix à ce sixième album des Américains, comme ça je serai débarrassé du plus désagréable.
Le principal problème, c'est que Rival Sons n'est pas le groupe de rock le plus novateur de la décennie. Il faut avouer que si cet album datait de 1976, ça ne m'étonnerait pas vraiment. D'ailleurs, il se serait même assez bien fondu dans la masse.
Ensuite, je ne sens pas un si grand renouvellement du style du groupe. Bon, je ne suis pas un Rival Sons Expert, donc je n'affirme rien, et il est possible qu'un groupe comme celui-ci n'aie rien à gagner à se renouveler. Mais quand même, je suis un poil déçu par ce détail, parce que même si je ne m'attendait pas à entendre de la hard techno à influences jazz, j’espérai une évolution un peu plus significative.
Ouf ! le plus dur est fait ! passons à la suite.
C'est vraiment un album abouti, sûrement le plus des six, avec des morceaux variant entre gros coups de riffs monstrueux dans la gueule (Do your Worst, Sugar on the Bone, Imperial Joy) à ballades dosées en "fragile" juste comme il faut (Feral Roots, All Directions).
Le chant colle parfaitement avec l'ambiance des compositions, comme le son saturé des guitares. Les mélodies sont très prenantes, et la pochette vraiment canon.
Gros coup de cœur qui lance l'année dans le domaine du rock.