Collaborations work.

Une semaine avant sa sortie officielle, un petit site nommé "Deezer" m'a permis, ce lundi 01 juin au matin (ou sur le temps de midi, après mon réveil) d'écouter l'un des albums que j'attendais le plus cette année.
Il faut savoir que j'adore Franz Ferdinand, mon amour pour ce groupe s'est accentué après les avoir vu aux Charrues 2014 (un orgasme, suivi d'une forte fatigue physique et musculaire. ENFIN BREF.) En revanche, étant jeune et insouciant, je ne connaissais pas The Sparks, ma curiosité suite à l'annonce de la collaboration des deux groupes m'a poussé à jeter un oeil sur le passé du groupe, et malgré un son qui -je trouve- vieillit plutôt mal, le côté farfelue qu'a ce groupe me poussait quand même à imaginer de bonnes choses avec les fous de Franz Ferdinand.

Nous voilà alors, devant cet album, après avoir écouté les quatre premiers extraits (Piss Off, Jonnhy Delusional, Collaborations Don't Work et Call Girl), et on écoute. Une première fois d'abord. Puis une seconde fois. Et ce que l'on avait ressenti au début se confirme :
C'est un putain de bon album.

Pas de doute, cette collaboration (qui, au passage, n'est pas considéré comme telle par les concernés, qui ressentent réellement une dynamique d'un seul et unique groupe) est réussie, et sonne bien.
Cette pop très 80's et réglé papier musique, chacun à son rôle dans le groupe, chacun est bon, les voix se mélange parfaitement, et on a envie de danser à l'écoute de Polie Encounters ou Piss Off, on fredonne Save Me From Myself et Collaborations Don't Work, on est bercé par Dictator's Son.

L'album est donc de qualité. Si vous aimez la folie de Sparks, les hymnes de Franz Ferdinand, vous aimerez cette album de FFS.
Bémol peut-être -qui ne l'ai pas trop pour moi-, si vous attendez le rock brute de Franz Ferdinand, vous risquez d'être déçu, mais perso, ÇA PAAAAAAAASSE.

En bref, j'hésite, comme à chaque fois entre deux notes, et cette fois-ci c'est entre le 07 et le 08, j'ai toujours eu du mal avec ceux-là, une frontière qui se joue de peu et de beaucoup.

Je terminerai sur donc cette citation :
"WALLAH C DLA BONNE COMME MÊME." -Pierre Bourdieu-