Comme le disait Arnold Schwarzennegger, "It is time". Oui, il est temps, temps de faire quelque chose, mais pas n'importe quoi. En fait, il est temps de parler du second album de Deen Burbigo, "Fin d'après-minuit", suivant "Inception". Il est temps de faire une critique en live, à chaud, une critique de l'album en même temps que je l'écoute.
Et là, je suis tout de suite moins conquis par le travail du mec. En fait, le premier morceau m'a quand même déçu : je l'ai trouvé répétitif, le genre qui manque quand même d'imagination. Mais une chose n'a pas changé : le beat, la musique, tout ce qui concerne le rythme, et bien c'est toujours aussi bon, en fin de compte.
Burbigo a du talent et de la maîtrise dans son art, et cela, il nous le fait bien ressentir. Il n'a pas réellement baissé de qualité par rapport à l'album, c'est juste que j'en préférais les chansons. Mais attention, ce n'est qu'une question de goût : rien ne fera que vous penserez forcément comme moi. Néanmoins, je mentiens ce que je vous disais : les chansons sont répétitives.
Les paroles sont elle-même moins travaillées ( à mon goût ), les punchlines manquent, c'est un peu toujours la même. En gros, Burbigo c'est le meilleur, c'est le boss du rap game. C'est globalement ce qui règne. Après, c'est sûr que certaines chansons sont plus réfléchies et originales, mais globalement, ça ressemble à ça.
Niveau musique, pour y revenir, c'est plutôt "ambiançant", mais ce n'est guère très original. C'est un peu ce que j'appelle de la musique de défoncé : c'est cool quand t'es dans un état second, quand t'es fatigué, par exemple, mais y'a rien qui sort assez du lot pour que tu puisses apprécier quand tu te trouves normal, rien d'assez dynamique pour ne faire kiffer ta race, comme "On gère", à tout hasard.
Pas beaucoup d'équivalent ici, donc. Y'en a quelques uns, peut-être deux dans l'album, mais quand t'as genre huit titres de disponible, autant te dire que c'est assez décevant. Et puis, les feats sont également plutôt décevants. Les mecs n'amènent pas de réelles bonnes paroles, ils se contentent de se ramener et de rapper leur soul.
Bon, au niveau de l'écriture, même si c'est plutôt décevant, il faut tout de même relever certains jeux de mots amusants, et quelques habiletés dans l'écriture. Ce n'est pas mauvais, non, mais c'est un poil trop médiocre pour que je puisse lui mettre plus. Vous l'aurez compris, c'est une semi-déception que voici, un album dont j'attendais beaucoup et qui, finalement, ne m'a procuré ce que je désirais. Dommage. Espérons que Burbigo se reprendra. Passable, mais dispensable.
Et puis merde, qu'est-ce que c'est mou ... Mais alors tellement ... T'as envie de lui foutre des claques pour qu'il se réveille, des fois ... Au bout d'un moment, ça tape clairement sur le système.Comme le disait Arnold Schwarzennegger, "vieux et obsolète", mais bien plus obsolète que vieux.