Northlane se réinvente.
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Ce groupe de Virginie (USA) a frappé un grand coup en 2016 avec son premier album éponyme grâce à quelques titres ayant réussi à percer ("Exit Wounds", "The Worst in Me"). C'était un album inégal mais qui mettait en avant un certain potentiel.
3 ans plus tard, la bande de Noah Sebastian revient avec ce Finding God Before God Finds Me.
On attend donc de lui que les influences coreuses soient digérées pour obtenir une oeuvre plus mature, plus singulière.
Et j'avoue que le titre qui ouvre cet album est une pépite. "Kingdom of Cards" joue sur les ambiances, guitare cristalline, mélodies sifflées, arrières plans tribaux. Noah Sebastian vient y caler une ligne mélodique absolument magnifique rendant ce morceau aussi épique que poignant.
A cet instant précis, le Bad Omens que l'on écoute est à Mille lieux de celui de 2016. Le choc est sévère mais la beauté de cette chanson embarque l'auditeur sans lui permettre de réfléchir.
Malheureusement, dès la deuxième piste de cet album, on aura tout simplement la sensation d'écouter une resucée de Bring Me The Horizon période Sempiternal. Cette même sensation que l'on pouvait déja ressentir sur l'album précédent. La première piste ressemble donc plus à un accident qu'à une évolution réelle.
Alors, il n'est pas question de dire que cela est mauvais car "Running in Circles" "Careful what you Wish For" ou "Burning Out" sont de bons morceaux mais le groupe nous renvoie rapidement vers des tonalités très axées sur ce qu'ils faisaient déja en 2016. Il est donc presque assez décevant d'avoir à le constater après la claque mise par "Kingdom of Cards".
Une fois cela dit, on se réjouira toujours de pouvoir profiter de quelques morceaux plus ancrés dans la pure débauche d'énergie ("The Hell i Overcame", "Dethrone") ou se lamenter de la niaiserie d'un "Said & Done" ou d'un "If I'm There", qui clôture péniblement ce nouvel album.
Ce deuxième effort, sans être désagréable parait finalement, comme son aîné, très inégal. Additionnant quelques étonnantes surprises à de la pure redite. Ca mérite d'y jeter une oreille mais cet album semble loin de l'attente qu'il a généré.
à écouter : Kingdom of Cards (en boucle), The Hell i Overcame, Dethrone
Créée
le 7 nov. 2019
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