Durant 37 minutes, Danko Jones et ses deux acolytes servent leur plâtrée de Rock n' Roll trois accords où se mêlent cul, drogue et baston. Rien de neuf ? Un musicien doit-il nécessairement tenter de repousser les limites de la technique ou de l'originalité pour proposer quelque chose qui sonne frais et neuf ? Le trio de Toronto badigeonne sa tambouille mélodique sur des murs bétonnés de puissants riffs metal. Chacun de leurs parpaings qui te tombe sur la tronche te fait voir des étoiles et les ombres de Therapy?, Motörhead, Three Colours Red, AC/DC, The Wildhearts ou de la mouvance scandinapunk (Backyard Babies, Hardcore Superstar, Hellacopters...)
Afin de vous orienter un peu plus sur les saveurs de ce brûlot, j'ai fait renifler "Fire Music" à quelques uns de mes éclaireurs afin de savoir ce qu'il leur a inspiré :
- "Danko Jones m'évoque ce pote à moi dont je ne vous ai peut-être déjà parlé. Un mec qui se brossait les chicos à la 1664 et fumait plus d'un paquet de Camel-beuh par jour. Il lui fallait ça pour accompagner les déflagrations punk qu'il s'injectait quotidiennement pendant des heures. "Gonna Be A Fight Tonight" et "Watch You Slide" me rappelle ce pote à moi dont je vous ai déjà peut-être parlé..." (Ze Big Nowhere)
- "J'kiffe sa putain d'race ! D'autant que la voix de Danko Jones m'évoque graaaaave celle de papa ! Enfin j'veux dire James Hetfield. C'est flagrant sur "She Ain't Coming Home" et "The Twisting Knife" !" (Epice)
- "J'ai commis l'erreur d'écouter ce disque au casque et en pleine nuit. Ca m'a filé une de ces trouilles et une de ces chiasses ! En tant qu'apopathodiaphulatophobe, grand bien m'en a fait même si désormais je suis cocrophobe ! Le pire c'est ce con de batteur avec sa cowbell démentielle sur "Do You Wanna Rock ?" qui m'a rendu bovinophobe ! Un comble pour un normand ! J'ai eu la sensation qu'une vache s'asseyait sur mon visage tout en ondulant frénétiquement !" (Saint-John Poivrot d'Arvor)
- "Contrairement à ce péladophobe, moi j'ai peur de rien comme disait le poète qui parle un peu fort et dont l'humour et l'amour sont ses trésors. Un mec comme Danko Jones qui manipule une Gibson SG comme le même poète et le prophète Marley ne peut que me plaire. D'autant plus que le mec s'est fait inviter par Marty Friedman sur deux titres de son dernier opus "Inferno" ! Et un gus qui clame sur "Getting Into Drugs" : "I smoked a joint for the very first time last night...it's blowing my mind", je valide ! Ca et sa coupe de veuches !" (Djee VanCleef)
- "Ca ne m'étonne pas que Lazein adore ce skeud. Les références qu'il relève sont celles que mon père et mon grand-père me rabachent à longueur de temps! " (21st Century Christ)
- "Cet album mais plus particulièrement lors de "I Will Break Your Heart", c'est Bon Jovi bourré à la binouze violé par Lemmy. A la fois beau et excitant !" (Custom51)
- "Bè...bof ! De la cagagne ! Même si "The Twisting Knife" mériterait sa place sur "Song For The Deaf", Danko Jones peut toujours se séguer pour atteindre la cave d"Abbey Road !" (Guyness)
- "La seule référence que j'ai relevé est la mienne dans le titre de cette critique !" (Gothic)