Vince Staples, c’est un rappeur que j’ai connu grâce à son collectif « OFWGKTA » (Un nom tout bonnement ridicule ne nous le cachons pas) composé de lui-même, Tyler the creator, Frank Ocean, Earl Sweatshirt... et bien d’autres moins pertinents selon moi.
J’ai découvert ce groupe et je n’ai jamais vraiment accroché à leurs musiques mais plutôt à leur image pour le coup.
Ce sont des jeunes de plus ou moins mon âge qui faisaient des conneries et du skate, il ne m’en fallait pas plus pour développer un capital sympathie à leur égard.
Mise à part un manque d'alchimie les membres du collectif ont des projets solos vraiment bons, on peut ainsi citer :
-Globlin de Tyler the creator sorti en 2011 même si son meilleur projet est pour moi Flower Boy sorti en 2017
-Channel orange de Frank ocean sorti en 2012 ainsi que le magnifique Blonde en 2016
-Earl, de Earl Sweatshirt sorti en 2010 ainsi que Doris en 2013
Les autres membres me paraissaient un peu transparents comme je l’ai dit et pour le coup c’était également le cas de Vince qui avait sorti des projets me passant le plus souvent au-dessus de la tête.
C’était le cas jusqu’à la sortie du magnifique Summertime ’06 en 2015, un double album très bon avec une ambiance sombre et glauque.
Bref, pour donner suite à ça je me suis intéressé au gava et il fait partie aujourd’hui de l’un des rappeurs les plus prometteurs de la nouvelle scène selon moi. C'est donc avec impatience que j'attendais cet album !
Celui-ci est assez intéressant car composé de divers passages d’une station de radio de Long Beach, la ville de Vinces faisant office de fil rouge.
Les morceaux ont donc souvent des skits avec l’animateur de radio Big Boy Neighborhoud et des interludes.
Il y a par exemple Earl Sweatshirt son acolyte qui va bientôt sortir un album ainsi que Tyga. (Même si on aurait pu, pour le coup, s’en passer.)
Pour pas changer l’album est très sombre et je suis partagé entre mettre des coups de poings dans le visage des passants et faire une petite danse de l’épaule comme Hanouna aux vues des productions de qualité de Kenny Beats qui est pour moi est un des producteurs les plus chauds du moment.
Pour finir, l’album m’a bien plus même si 8 réels sons c’est un peu court...
Après je trouve que les interludes et passages de la radio c'est la touche qui fait son charme à l’album mais je reste tout de même su ma faim.
C'est donc un album passable qui va surement être oublié dans la discographie de Vince Staples mais agréable tout de même et qui mérite son écoute.