Alors que le précédent album, Gaia III: Atlantia devait clôturer dans l’apothéose la saga des albums Gaia, les magiciens trichent ! Et nous sortent encore un album sur le thème de Gaia !
Le précédent était tellement bon que non, ça aurait été lui qui aurait dû clôturer cette saga, tellement il était génialissime, en effet avec lui l'expression "garder le meilleur pour la fin " prenait tout son sens...
Sauf qu'en fait, il s'avère que les chansons ici sont en fait toutes celles qui n'avaient pas pu être casées dans les trois derniers albums... deux doubles albums sur ces trois derniers, donc beaucoup de matière première, mais quand-même suffisamment de rebut pour en faire un album de 50 min... ya pas à dire, les membres de ce groupes sont de vraies machines. Et surtout, quels rebuts ! S'il y avait des rebuts d'une telle qualité dans les usines Espagnolles, cela voudrait dire qu'ils auraient des entreprises multinationale à foison capable de changer n'importe quel metal en or !
Certes cet album est bien moins bon que les autres, mais vu que ce n'est qu'une "compil" des titres laissés de côté, et qu'il sort seulement quelques mois après le précédent, on excuseras bien volontiers sa baisse de niveau. Mis à part " Las Lágrimas De Gaia, et le titre à rallonge Para Que No Muera De Frío Una Canción, Llénala De Rock 'N' Roll " qui sont moyens, les autres s'en sortent plutôt bien, tellement qu'on se demande pourquoi ils ont étés laissés de côtés. Sans doute parce que la technologie des Compacts Discs ne permet pas de tout caser...
L'intro est tellement flippante qu'on croirait que le groupe à engagé une véritable et vielle nécromancienne juste pour ce début d'album ! Viennent ensuite les habituelles festives "El Líder, Cuánto Cabe En Un Adiós, Puedes Contar Conmigo", les ballades " In memoriam, Adiós Dulcinea", les plus sombres : " Las Lágrimas De Gaia, Y Serás Canción " et une dernière principalement orchestrale au titre éponyme.
Un bon petit concentré de tout ce qu'on connais de Mage de Oz donc, qui tiens dans ce petit bijou. Alors quand on aime, pourquoi se priver
? .