Un des meilleurs Solaar

Maintenant elle se rend compte qu'elle aurait pu ouvrir les yeux
Trouver du temps, de la lumière, comme sainte Thérèse à Lisieux / Et un peu plus loin (enfin bien loin -sic!-) -> On dit qu'en Colombie les hiboux deviennent chouettes dès lors qu'ils croisent une colombe bi. Voilà le genre de dichotomie dico-sodomique que l'on peut entendre dans cet album.

Il y a une chose que l'on n'enlèvera pas a Claude Mc: Sa fidélité. Peut être le seul avec Doc gyneco et le Duczer qui n'est jamais trahi son hip-hop. Certains disent que le déclin a commencé avec Da Vinci Claude mais c'est du délire. Il a toujours été puéril, inconsistant et parfois génial.

Alors c'est quoi le style de notre sujet ? Et bien, approximativement 90,5% de jeux de mots inutiles-anecdotiques-ridicules-esthétiques / 1,5% d'Hollywoodisme et 8% d'exorcisme déchirant. Cela dit, ces 8% là, sont vraiment bon. Quand il lâche ses turlutinades et calembours balourds, il dégage une profondeur peu égalée. C'est quand il mets son coeur a nue avec pudeur et grâce, qu'il exprime ses doutes d'homme et rappeur de 50 ans qu'il touche-coule. Un chrétien entre lumière et ténèbres à l'image du Solaar pleurant sous le saule, son chef d'oeuvre.

M'enfin ça m'a plus de l'écouter même si c'est nul. J'ai découvert le rap quand ma mère m'a offert Cinquième as à sa sorti et que je me suis mis a écrire des morceaux sur un cahier rouge un peu plus tard. J'avais six ans. J'vous laisse deviner la qualité... En dessous c'était l'Solaar. Ahah sans rancune et gros respect pour ta carrière.