En 2002, Nas sort son 6e album, God’s son. Cet album est marqué par la disparition de la mère du rappeur qui l’a profondément marqué. Ici, il nous présente une autre facette de sa personnalité, un côté plus « fragile ». Marqué entre autres par les production de The Alchemist et Eminem, l’album se laisse écouter en boucle avec un grand plaisir.
Dès le premier morceau « Get Down », on est transporté dans les rues de New York et on se laisse emporter par le flow du rappeur. Quel flow, il est pour moi le meilleur, autant être franc.
Le morceau qui aura fortement marqué les générations, c’est I Can, véritable hit du disque avec son refrain imparable. Les invités sont relativement peu nombreux pour un disque de hip hop mais apportent tout leur plue value. Je vais notamment parler du son produit par et en featuring avec Alicia Keys : Warrior Song. Elle est pour moi l’une des plus belles voix du R&B moderne. Le morceau est relativement entrainant et semble excellent pour faire du sport.
« Dance » est le morceau dédié à la mère de Nas. On se retrouve face à un sample de Aïcha de Khaled, ça surprend à la première écoute mais on ne peut s’empêcher de réécouter le son avec grand plaisir. La portée émotive de la chanson n’est pas sans rappeler un certain Dear Mama du grand 2pac.
D’ailleurs, le rappeur californien fait une apparition sur le morceau Thug Mansion (N.Y.), un son porté par une guitare. On se croirait au coin du feu avec 2 des meilleurs rappeurs US. On ne peut s’empêcher de regretter la disparition de 2pac avec ce morceau qui est excellent.
L’album se conclue en douceur avec Heaven, un morceau porté par une voix féminine très efficace. En définitive, God’s Son fait partie intégrante des meilleurs albums du rappeur, il se réécoute de temps en temps avec un plaisir inaltérable malgré les années.