Avec Taylor Momsen, j'aurais très bien pu vous dire à quel point je trouve ça tellement chiant les acteurs/actrices qui se mettent à la musique parce que ça y'est, ils sont connus, alors ils touchent à tout. Seulement voilà, il n'en sera rien cette fois-çi, parce qu'après un Light Me Up que j'ai trouvé certes bon mais manquant un peu de caractère (et peut-être trop court), Going To Hell permet à (LA MAGNIFIQUE) Momsen d'atteindre des niveaux de badassitude et de maturité que TPR n'avait jamais atteint auparavant. Les morceaux, quant à eux, me semblent mieux produits et arrangés plus sérieusement. Pourtant, ça reste complètement le même style de musique. Disons que ça marque une évolution, quoi. Là où ça change pas, c'est au niveau des paroles avec toujours ce gros cliché de l'ado rebelle dark qui veut plus parler à personne et qui s'entoure de références sordides pour faire genre je suis un vilain petit canard, c'est un peu lassant.
Outre la quasi totalité des singles pour lesquels j'ai accroché directement, j'ai vraiment adoré House On a Hill, Absolution ou Blame Me. Mais à vrai dire toutes les pistes ont ce petit quelque chose de prenant... Dommage pour la ballade Waiting For My Friend qui frustre plus qu'autre chose dans ce genre d'album (et qui ne me marque pas autant que You précédemment). Outre cette piste, on retrouve une chanteuse particulièrement déchaînée partout. Ca gueule, ça hurle parfois, mais je pense qu'on peut tous y trouver son compte parce qu'il y a des mélodies efficaces et que ça ne s'aventure jamais dans la surenchère type égosillements inaudibles par-dessus des tonnes de sons dans tous les sens. Non, voilà, il faut le dire, c'est un album de rock génial. Quant à moi, il ne me reste plus qu'à me familiariser avec les chansons, et ça devrait se faire assez rapidement je pense.
(PS : Magnifique pochette !)