Let It Down
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Après deux albums relativement décevants commercialement et critiquement parlant (One Man Dog, Walking Man), James Taylor revient sur le devant de la scène avec l'excellent Gorilla, qui semble être son album le plus enjoué (il suffit de voir la pochette; où on voit un Taylor plus relax que d'habitude). Il faut dire que tout va plutôt bien ! Même s'il est toujours accro à l'héroïne, Taylor est marié à la belle Carly Simon, qui lui a donné sa première fille un an auparavant.
C'est donc dans ce cadre positif que Taylor va trouver peut-être la formule magique pour un album réussi : un mélange de titres pop simples à l'écoute ("Mexico", "How Sweet it Is, "Love Songs") et ses habituels morceaux folk mélancoliques ("Wandering", "Sarah Maria"). La production est très travaillée et résonne très 70s, bien que je ne considère pas ce dernier point comme un défaut.
Le morceau ouvrant l'album, "Mexico", est très plaisant, Taylor se lâchant complétement à la guitare et remplissant le titre de fills délicieux ! David Crosby et Graham Nash assurent les cœurs, comme sur l'autre moment fort de l'album, l'épique "Lighthouse". La reprise de Marvin Gaye, "How Sweet it Is", est l'un des rares titres à l'époque où Taylor ne joue d'aucun instrument, mais ce single sera un énorme tube pour lui (Carly Simon se joint d'ailleurs aux cœurs). Cet élan de positivité ne l'empêche toutefois pas de retourner à ses racines, la folk : "Wandering" est une ballade déchirante malgré sa simplicité, et surtout, Taylor clôture l'album par le magnifique "Sarah Maria", dédié à sa fille. Le morceau titre, en revanche, est assez décevant, même si clairement James Taylor semble plus chercher à s'amuser qu'autre chose.
Gorilla a l'énorme avantage d'être une écoute polyvalente, et peut plaire à beaucoup. Attention toutefois, il faut tolérer la production un peu trop ancrée dans son époque pour apprécier cet album à 100%.
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Créée
le 5 nov. 2020
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