Hand. Cannot. Erase. par Elerion

 Avec un "The Raven That Refused To Sing And The Other Stories" qui a fait l'unanimité, encore une fois, sur le talent de Steven Wilson, on ne pouvait pas vraiment se tromper en pariant que ce nouvel album serait une bombe. Pari gagné, tout du moins pour ma part. 
 Je dois avouer que la pochette m'a étonnée. Moi qui m'attendais à quelque chose de plus sombre, j'avoue m'être demandé qui pouvait bien se cacher derrière cette image très "pop" avant de me rendre compte que j'étais devant le dernier S.W..Qu'à cela ne tienne, j'aime cette pochette et je comprends d'autant plus ce choix depuis que je me suis intéressé à la thématique de album.

< Pour ceux que ça intéresse, faites quelques recherches sur Joyce Carol Vincent >

 La première musique qui m'est venue aux oreilles est "Perfect Life" avec son clip très lumineux et épuré qui va d'ailleurs très bien avec l'ambiance de la musique tout aussi épurée. Mais voilà, mis à part la surprise d'une narration féminine et la promesse d'un mixage son d'exception, le morceau ne transcende pas et mis hors du contexte de l'album, il ne montre pas tout son potentiel. La vraie force de l'album la voilà, c'est l'ambiance et l'intelligence de sa structure. Car si l'album contient quelques perles de composition capable de rivaliser aisément avec celles de l'album précédent, ces morceaux sont ponctués de passages plus calmes. Ce qui fait que c'est un album que même les moins érudits du genre peuvent écouter du début à la fin sans s'en lasser. Un album accessible donc, avec tout le savoir faire du maître Steven Wilson.

Je ne veux pas faire de critique à rallonge. Sachez simplement que si vous êtes un passionné de prog, vous y trouverez aisément les influences qui on inspiré la carrière de notre compositeur. Si vous n'y connaissez rien à ce genre de musique, c'est le genre d'album avec lequel on a une révélation.