Load Magnetic
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le 17 nov. 2016
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La renaissance de Metallica est là ! Enfin !
Après un St Anger différent, décrié mais nécessaire à ce moment de leur carrière où James lutte contre ses addictions et ou le mariage des 4(3) Horsemen bat de l'aile. Après un Death Magnetic bon mais sans âme et mal produit où le groupe tente de se persuader qu'il peut refaire du thrash, voilà Hardwired ... to self destruct.
On le redoutait cet album et le groupe nous a bien mené en bateau avec les 3 titres révélés, Hardwired est un titre simple et violent in your face à la Whiplash, Moth into flame un morceau intéressant qui marque la transition entre Death Magnetic et le renouveau de Hardwired. Atlas rise poursuit cette transition avec déjà des indices sur le vrai fond de l'album avec ce break très typé Maiden. Mais à ce niveau là on redoutait franchement un DM2 ! Et ça non !
Et là arrive la galette ! Enfin le successeur de Re(Load), la suite logique de leur évolution avec énormément d'influence de Load grace à l'excellent Hammet qui ici nous refourgue enfin de bons solos après quasi 20 ans d'absence ( load 96 ), on retrouve ces influences clairement sur "Dream No More" bien lourd à la Devil Dance. Egalement sur "Now that'we re Dead" et bien sur l'excellent "Halo on fire" un titre digne ( mais pas semblable ) de outlaw torn, très bien structuré, pas redondant avec une montée en puissance progressive pour ces 2 dernières minutes d'apogée.
Le reste de l'album est teinté de bonnes surprises avec des titres plus que corrects comme "Confusion" ou "Manunkind" et son intro encore une fois très Maiden. "Am I savage" ne décolle pas mais reste bien lourd à la "Thing that should not be" avec un chant que j'adore.
Alors il y a bien un bémol, ce texte "hommage" a Lemmy posé sur un morceau plus que bancal, "Murder one" est le titre de trop sur cet album, très faible.
On finit en apothéose, bien violente à la "Damage inc.", je ne les en pensais plus capables, mais "Spit Out The Bone" est un titre clairement de qualité équivalente aux titres sortis dans les années 80, 7 minutes de riffs déchainés sans réel temps mort et un break de malade, ce morceau va s'imposer en classique des prochaines setlist.
8 ans d'attente, et un groupe souvent décrié, parfois enterré, qui au final ne faiblit jamais.
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le 17 nov. 2016
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