In our minds, we'd be just fine

Dans le même genre que Station to station de David Bowie, Batman de Prince, I'm Breathless de Madonna, etc...

Harlequin sert d'album d'accompagnement au film Joker 2 : Folie à deux, l'album est inspiré par le film mais les musiques n'y sont pas incluses.

L'album a été annoncé 3 jours avant sa sortie et ce fut une agréable surprise...

Celui-ci est composés de 11 covers et 2 chansons originales d'inspirations Gospel, Jazz, Rock, Doo-Wop, Soul et Funk, le tout avec une voix de Broadway.

Parmis les titres les plus audacieux, bien différents de leur version originale je retiens The Joker, World on a string, Smile et Oh when the saints.

Ce serait donc un album imaginé du point de vue de Lee (la nouvelle itération d'Harley Quinn dans Joker 2), on y suit l'évolution de ce personnage et du scénario de Joker 2. Elle se permet certaines libertés au niveau de sa technique vocale car Lee n'est pas une chanteuse professionelle, et c'est en cela qu'on retrouve des nuances émotionnelles bien typique des chants de Broadway. Il n'empêche qu'il s'agit probablement de l'album sur lequel elle délivre le plus de voix.

Je trouve l'album vraiment expérimental de par ses sonorités exploratives et c'est surtout un album avec des réarangements inédits qui confèrent à ces titres une toute nouvelle dimension, une signification lié à l'histoire Lee et des personnages de Gotham.

Happy Mistake, un des des titres original de l'album, parle de la façon dont Lee tirallée entre sa vulnerabilité et sa folie cherche à s'échapper de la réalité. Le cover de The Joker, ici très Rock met l'accent sur la façon dont Lee perçoit la figure du Joker comme celle d'un personnage cathartique. Tandis que Folie à deux la seconde musique originale de cet album parle de la romance entre le Joker et Lee.

Lady Gaga a dit en interview avoir établi un lien entre elle et Lee lorsqu'elle a conçu cet album. Elle-même a dû créer des alter-egos fictifs pour échapper à la réalité de ses propres traumas de la même manière que Lee fuit la réalité en délirant totalement avec son ob.

Je dirais que c'est en quelque sorte aussi un prélude pour son prochain album "LG7" dans lequel, selon certaines sources, elle parle plus en détails de la dualité entre Stefani Germanotta et Lady Gaga. En fait, pour interpréter Lee Quinzel, Lady Gaga en bonne method actress s'est inspirée de la dualité entre son persona de superstar et la femme qu'elle est.

Je lui accorde un 8/10.