On ne va pas se mentir, si Avril Lavigne a eu beaucoup de succès dans les années 2000, les années 2010 sont bien moins flamboyantes. Les ventes de disques diminuent d'album en album après The Best Damn Thing, et les deux opus précédents suivaient une formule assez bâtarde et plutôt malhonnête d'un point de vue purement commercial : les singles rappelaient les premiers albums, le reste était surtout de la soupe Pop immédiatement oubliée.
Mais venons-en à la musique elle-même, avec Head Above Water, on sent qu'elle veut se renouveler et raconter des choses. Atteinte de la maladie de Lyme, ça donne à la chanteuse des idées pour les textes pour tirer quelque chose de positif à travers la musique de cette expérience.
À part le morceau avec Nicki Minaj (vite fait parce que ça reste très calibré et ennuyeux comme la pluie), tous les titres suivent la même formule : des ballades Pop au tempo pas très élevé, une accentuation au niveau de la batterie sur la grosse caisse et la caisse claire et un refrain ou Lavigne va péniblement en faire des caisses avec sa voix. En soi c'était risqué de faire un pur album de Pop et de délaisser les guitares électriques. Mais pour un résultat aussi générique, c'est quand même fort dommage, tout ça parait vain.