Idea is empty, and all the clichés are here...
Quelle déception, cet album.
Il n'est pas mauvais en soi, mais il ressemble à une caricature d'Anaal Nathrakh. Pire, il perd un peu de la sonorité industrielle/chaotique des précédents albums, et s'approche plus à du gros metal bourrin formaté pour métalleux qui veulent headbanger.
Déjà, il suffit de voir la structure des morceaux qui se résument généralement à intro - couplet - refrain - couplet - refrain - solo - refrain... Non mais on n'écoute pas du Korn là.
Techniquement, c'est toujours aussi bon, les riffs d'Irrumator sont toujours aussi efficaces et V.I.T.R.I.O.L a toujours une voix d'enfer. Mais hélas, les compos sont trop propres et prévisibles.
Il y a des morceaux qui auraient pu être énormes, comme "Lama Sabachthani", mais qui sont gâchés à cause d'une surcharge de bidouillages sonores. C'est quoi cette voix grave stéréotypée façon méchant de disney ?
Autre point agaçant, c'est l'utilisation systématique des refrains avec la voix claire. C'était génial la première fois dans When Fire Rains Down..., c'était encore mieux dans Domine Non Es Dignus, ça commençait déjà à sentir le réchauffé dans Eschaton, mais là ça devient vraiment une sorte d'auto-parodie. A force de les utiliser, ça perd complètement en saveur. Il suffit d'écouter le refrain de "Virus Bomb", rien à voir avec l'efficacité des anciens morceaux comme "Do Not Speak".
Ils ont un peu essayé de changer la façon d'utiliser la voix claire, mais le résultat est douteux. "Screaming of the Unborn" par exemple, perso ça me fait penser à chaque fois au Hacka des All Blacks...
L'album se termine par "Castigation and Betrayal", un morceau dont le riff principal est une pâle copie de "Pandemonic Hyperblast", un des morceaux les plus connus du groupe. Ca prouve encore une fois qu'ils n'étaient pas très inspirés.
C'est dommage, car le talent du duo britanique est là. Il n'y a juste pas d'idées. Heureusement que le groupe s'est un peu rattrapé avec l'album suivant, In the Constallation of the Black Widow.