1965 : Je n’avais pas encore huit ans, et mis à part les grands titres des journaux qui annonçaient que Londres – et toute l’Angleterre – brûlait d’une folie inédite (la Beatlemania, que l’on mélangeait en France avec la mode yé-yé !), j’étais loin de me douter combien ce qui se passait là-bas (c’était encore si loin à l’époque, l’Angleterre...) allait m’importer un jour. Richard Lester le malin allait en faire un film, qui échouerait quand même à capturer la frénésie et l’énergie d’un monde qui naissait. Les chansons, elles, seraient impeccables, et confirmeraient la domination absolue des Beatles sur les quelques années qui allaient suivre...
[Critique écrite en 2009]