" Sometimes people compare us to Pink Floyd[...] "
Voici ce qu’on peut lire dans Encyclopedia Britannica: “The term post-rock was coined in 1994 by music critic Simon Reynolds in his discussion of the music of Talk Talk and Bark Psychosis.”
Ainsi donc le Post-Rock n’est surement pas né en 1994 mais c’est à cette date qu’on l’identifia, qu’on lui donna sa place dans le paysage musical, et qu’on lui attribua un nom. « Hex » est leur premier album, il sort en 1994, 4 ans après leurs premiers singles « Nothing Feels » et « All DIfferent Things » et quelques EP. La formation est composée alors de 4 membres dont Graham Sutton - le chanteur mais aussi guitariste et manipulateur de moult autres instruments - qui aurait dit à l’époque « L'espace et le silence sont les outils les plus importants que l'on peut utiliser en musique ».
Avec « Hex », cette phrase prend tout son sens, l’album est influencé par une multitude de genre pour créer une stratosphère indomptable, une mésosphère fantasque, une troposphère instable et capricieuse (ajoutez à ça encore quelques couches de folie et vous obtiendrez un aperçu de l’atmosphère de ce disque).
Album caractérisé donc pas ses inspirations multiple alliant rock et électro, psychédélisme et jazz, le groupe mélange instrumentation électronique et acoustique pour créer quelque chose d’assez neuf, quelque chose qui va inspirer bien des groupes par la suite.
J’ai donc beaucoup aimé ce disque mais il y a tout de même une chose avec laquelle j’ai beaucoup de mal, c’est la voix de Sutton, alors le pourquoi du comment je ne sais pas, mais je la trouve assez peu agréable, je la supporte mais elle est loin d’être indispensable pour apprécier cet album. Et donc au final un 8 qui aurait pu être un 9.
Bark Psychosis c'est donc pas un des groupes de Post-Rock qui me fais le plus vibrer mais il a sa place parmi les grands et je l’admire pour ce qu’il a fait, c'est-à-dire, entre autres, inspirer les grands groupes qui font le Post-Rock d’aujourd’hui.