“That’s when it all seems to make sense.” P.Wolinsky.
65daysofstatic, voila un groupe qui mériterait d'être plus connus et ce dernier album ne fais que le confirmer. Le groupe se forme en 2001, au fil des années la liste des membres évoluent, certains partent d'autres rejoignent la formation. Le nom du groupe a soulevé bon nombre de suppositions sur ses origines. Nombreux sont qui y vois un lien avec un projet cinématographique de John Carpenter, le film « Stealth Bomber » qui finalement ne vit jamais le jour (ou alors serait sorti en salle avec 65 jours de retard). Cependant Paul Wolinsky, un des fondateurs du groupe, sans faire toute la lumière sur ce pseudonyme, nous oriente vers la CIA et le coup d'état au Guatemala en 1954, où 65 jours de bruit radioélectrique statique aurait suffit à destituer un chef d'état et à déstabiliser la société.
Bon du coup on est pas terriblement plus avancés mais on a presque l'impression d'avoir appris quelque chose d'important (la CIA tout ça tout ça c'est génial). Alors on arrive à Wild Light, 5ième album du groupe en un peu plus de 10 ans d'existence, c'était déjà vachement sympa au début mais cette année on a le droit à un album qui pourrait bien devenir un classique du genre, un album meilleur encore que les précédents et tout ça sans que personne (ou presque) ne s'en aperçoit.
« No one knows what is happening... »
Voici ce qu'une sombre voix de femme répète au début du premier titre, « Personne ne sait ce qui se passe ». Une bien mystérieuse manière d'entamer l'aventure qui va suivre et chacun, au fil des écoutes, sera maître d'interpréter cette phrase comme bon lui semble. Sur cet album on entendra des morceaux aux sonorités très électroniques dans lesquels les guitares électriques viennent se fondre, à l'image des premiers morceaux, pour donner un résultat à chaque fois spectaculaire. 65dos nous offre aussi quelques moments d'émotions intenses avec des morceaux comme Taipei qui n'est pas sans rappeler certains airs de Mogwai.
On a une nouvelle fois droit à un mélange de genre, je ne suis pas spécialiste mais j'en identifie au moins deux, le post-rock et l'électro. On parle aussi de math-rock mais je suis vraiment pas assez calé là-dessus pour en parler. Mais peut importe, pas besoin de connaître tous les genres et sous genres identifiables dans cet album pour l'apprécier, non il vous faut juste vos deux oreilles et du temps ! Oui du temps car cet album il faut l'écouter comme une histoire, une histoire d'une petite heure mais qui vaut sacrément le coup!