" God Is An Astronaut, Oz lies over the rainbow "
Il n’est pas rare de trouver des clins d’œil cinématographiques dans l’appellation d’un groupe de Post-Rock ou dans les titres de certains de leurs morceaux (Je pense entre autre à Mogwai). God Is An Astronaut n’y échappe pas, si le groupe porte ce pseudonyme si étrange c’est en référence au film « Nightbreed ».
C’est donc sous ce nom qu’en 2002 God Is An Astronaut sort son premier album “End of the beginning” (sur leur propre label Revive Record), le groupe est alors composé des frères Kinsella et du batteur Noel Healy dont la contribution se limitera à cet album. Un disque dont le succès aura bien du mal à passer les limites de l’Irlande dont la formation est originaire. Il faudra attendre leur deuxième album pour voir le groupe s’épanouir dans le reste du vieux continent. Pourtant comparé à Moby, avec un panel de morceaux au son trip-hop, le premier album avait tout pour séduire…
Il est courant de dire que God Is An Astronaut baigne dans le Post-Rock, cependant sur ce premier album les rythmes sont plus dance que rock, l’usage de la batterie est rare et celui de la guitare inexistant, tout ou presque est joué au sampler et au synthétiseur (dixit Torsten Kinsella). Il suffit d’écouter le premier morceau qu’ils ont écrit (Road 666) pour s’en rendre compte.
C’est donc un premier album qui n’invite pas à sortir sa guitare et à « riffer » comme un malade. On a plutôt envie de faire la fête ou alors au contraire, de s’installer confortablement dans le train ou au volant de sa voiture et d’écouter, avec une ébauche de sourire, cet album qui saura nous emmener dans une atmosphère étrange dont seul GIAA possède les clés.