Fontaine, je ne boirai pas de ton eau
A la fin des années 60, deux fous merveilleux font des merveilles dans leur studio. Astucieux mélange d'interludes humoristiques et/ou hallucinés et de morceaux poignants dépassants les cinq minutes, le disque est un bijou. Il y a fort à parier que si les deux yéyés en substance n'avaient pas été franchouillards le disque aurait été un essentiel du psychédélisme dans le monde entier.
Au final, on s'en tamponne le coquillard puisque chez nous c'est une perle rare, bien rangé dans la pléthorique discographie de Jacques Higelin et d'Areski Belkacem, futur producteur (et mari) de la douce dingue Brigitte Fontaine (déjà en bisbille avec le premier sur deux disques) dont on sent la présence tout au long du disque. Le premier qui me dit que c'est de la variété, je l'emplâtre.
Une bien belle époque, des biens beaux troubadours et ce morceau final qui fait frémir les avant-bras.
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