Il y'a des albums qui marquent l'Histoire de la musique, et Homework en fait partie. Je me rappelle encore de la première fois que j'ai vu le clip de "Around the world" à la télé : j'avais 4 ans et je n'en revenais ni des yeux, ni des oreilles. 12 ans plus tard, j'écoute pour la première fois Homework (même si je connaissais les classiques de l'album) et là, énorme baffe.
Je n'avais jamais écouté quelque chose d'aussi galvanisant, électrisant (j'avais et j'ai toujours les poils des bras en érection), d'aussi innovant dans le domaine de l'électro. Je ne saurais expliquer le pourquoi du comment, mais chaque morceau de cet album CLAQUE, dégage une énergie folle, et s'accorde parfaitement avec les autres.
Ce qui est merveilleux dans cet album, c'est qu'on sent toute la richesse des influences dont les plus évidentes (pour moi qui ne suit pas experte) sont la techno de Detroit, en passant par le disco, le funk, la house de Chicago. On sent toutes ces influences et pourtant le côté expérimental de cet album rend l'harmonie des sons excitante car on flaire audace et créativité, de celles qui rendent des opus cultes. Certains diront que les morceaux sont trop répétitifs, mais bordel c'est cette répétition groovy de "boom boom" (comme dans Da Funk) sur laquelle s'ajoute progressivement d'autres sons qui les rendent hypnotiques. La construction des morceaux font monter l'orgasme en puissance, si je puis dire... Mention spéciale au bestial Rollin and Scratchin, au magique Around The World et à l'apocalyptique Alive (Alive qui donne des frissons, diffusé au défilé d'Alexander MacQueen "La Poupée" en 1997).
Putain, je tuerais pour remonter dans le temps et les voir en concert à cette époque où j'avais encore mes dents de lait et était amoureuse des "toubifri".