"On prend sur soi."
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le 2 oct. 2024
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The New International Sound - GENER8ION : On appréciera la démarche originale, loin d'une électro violente proche techno, qui se rapproche d'une drum'n'bass moderne et qui ouvre majestueusement cette compliation mais qui au demeurant se révèle peu originale et vite lassante. 6/10
Can't Help Myself - Bordinski feat. SD : En boss du label, Brodinski impose dés les premières minutes de cette compilation son nouveau single, brillant mélange entre rap américain et techno entraînante. La pression se fait sentir tout du long, mais on regrettera le format un peu court-obligé, pour répondre aux attentes peu exigeantes d'auditeurs peu avertis. 8/10
Protection - Louisahhh!!! & Maelstrom : En fins représentants de la relève de l'electro français, les deux compères, qui nous ont déjà produits de très bons morceaux dark et entraînants poursuivent leur association gagnante avec ce track classe et classique. Ca pète bien, sobrement, et quand on s'y attend. D'une efficacité rare. 9/10
Punish It - Pipes : Ce morceau décalé, sorti de nulle part, demeure l'un des meilleurs de la sélection. Son rythme désuet accompagné de ses voix trafiquées inquiétantes raviront les amateurs d'une électro torturée mais simple. La pression est bien gérée, l'explosion efficace, le rythme entraînant. 9/10
Afterline - Canblaster : Sonorités house, effets dissonants des plus désagréables, séquences de voix trafiquées qui prennent vite la tête... Heureusement que le rythme et le beat sont là pour rattraper le tout. On est vite entraîné dans ce morceau trop compliqué et inaudible pour être génial. 5/10
Sam Tiba feat. Sad Andy - Au Revoir (Rap Remix) : Sorte de slow "rapesque", le morceau peine à convaincre. On reconnaît ici l'intention de Brodinski d'imposer son récent goût pour le rap américain. Mais le morceau fait totalement tâche dans l'ensemble et est désagréable à l'écoute... 3/10
Illangelo feat. St. Bartes - In My Head : Les plaintes inaudibles accompagné de cette espèce d'ambiance latino à deux balles, trop R'N'B pour être crédible sont immondes. 2/10
Ateph Elidja - 8Trauma : En quelques secondes 8Trauma impose son rythme saccadé et ses sonorités agressives. Si l'ensemble manque cruellement d'évolution et de progression, on saluera l'intention déstructurée sauvée par une seconde partie plus entraînante et inquiétante. 6/10
Panteros666 - Ho Erreur : Le Lillois héritier du style hardcore nous prouve ici son passage réussi à l'électro. Les sons assimilables à une veine techno, toute en progression et menace, nous plongent progressivement dans cette ambiance. Mais l'ensemble manque vite d'originalité et ne décolle jamais. 7/10
Uberty - Myd : Les sonorités House et groovy prennent vite le contrôle de ce morceau classique et gentillet qui peine pourtant à prendre une véritable ampleur. 6/10
Sex Schon vs. Sam Amant - Psycho Bitch : Ambiance prenante pour ce track simplissime mais terriblement efficace. Des sonorités qui progressent, une partie chantée amusante, un groove irréprochable. Ca claque et c'est bon. 8/10
Jimmy Edgar - Frequency : L'américain nous délivre un morceau minimaliste, comme à son habitude, qui accumule les effets sonores et autres claps aditionnels, pour le plaisir de nos oreilles. Néanmoins l'ensemble manque de virulence et se fait vite plan plan. 6/10
Andre VII - Holy Muerte : Une base stridente, des synthés mécaniques, des ajouts acid carrément déments, même si le morceau méritera une petit augmentation de vitesse pour délivrer toute sa puissance groovy, l'instru minimaliste ravira le dance floor. 8/10
JoeFarr - Jetworks : JoeFarr parvient à instaurer son ambiance bien plus techno que les morceaux précédents. Les notes grinçantes et acides se marient à merveille aux claps sur excités et originaux et au beat déchaîné. Le morceau, sorte de longue montée en puissance frénétique se révèle un des plus réussi de la compil'. 8/10
Brooklyn - Para One & Myd : Le meilleur track de l'album. Tout simplement. Les deux compères laissent de côtés leur essences House pour nous mener vers un morceau terriblement dark et violent, où la répétition fixe la notion, où les basses sombres instaurent dés leur arrivée un groove total, et où le beat est mortel. Effet boeuf sur le dance floor autant que dans le baladeur, la tête bouge dans tous les sens, à l'image des claps frénétiques et excités qui viennent monopoliser toute la seconde partie du morceau. 10/10
Jon Convex - New Scum : Si l'ensemble un peu redondant du morceau est vite lassant, une partie plus mélodieuse apporte en quelques secondes une profondeur certaine. 7/10
Distal - Go, Bang! : Ca se complique sur le dance floor. Au rythme déstructuré s'ajoutent des sonorités industrielles omniprésentes et des samplers ahurissants. Le morceau reste dur à suivre et le bordel qui y règne n'en est pourtant pas moins réjouissant. 6/10
Richelle - Belee Dat : On se demande bien ce que c'est que ça. Inspiré à la fois par la trap, le rap et le hadcore, le morceau est difficilement compréhensible mais pas détestable pour autant. 5/10
Suicideyear - Don't Worry : Mélange atypique d'une berceuse enfantine et de beats violents, le morceau se révèle la petite pépite de fin d'album. 9/10
Bilan : Si l'ensemble est très mal équilibré, Brodinski nous propose ici une jolie palette de tous ses talents qui brassent dans des genres atypiques et différents. Si l'ensemble est éclectique, on favorisera néanmoins les morceaux plus classiques et solides, dont ceux de Panteros666, JoeFarr et Para One.
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Créée
le 23 juil. 2015
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