Vu qu'il n"y a que 2 critiques sur cet album dont une très injuste, il m'a paru indispensable de rétablir l'équilibre !
"Horn of Plenty", le premier des Grizzly bear, a été encensé par les médias spécialisé de musique, car il est tout simplement un trésor musical. C'est simple mais efficace. Dès les premiers titres, une atmosphère s'installe : avis aux masochistes qui adorent écouter des mélodies dépressives quand ils ont le cafard. C'est en cela que j'ai parfois l'impression d'écouter du Radiohead (ils ont d'ailleurs fait leur première partie pour Veckatimest à Toronto), Jeff Buckley ou bien Eels.
Un album pensé à la base en solo par le chanteur et multiinstrumentiste Edward Drost, dont la composition s'est opérée dans la magie de sa chambre de Brooklyn : très intime, lo-fi et intérieur.
Un album dépouillé de tout artifice, brut et honnête.