Le bon équilibre
J'ai connu que très récemment ce groupe et ai commencé, un fois n'est pas coutume, par le plus récent des albums. Ce qui est, vous en conviendrez, une erreur de mélomane débutant. Comment comprendre...
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le 17 juil. 2015
Being As An Ocean est un groupe américain qui a commencé sa carrière sous le nom de "Vanguard" avec l'album "Erek And Ivor" en 2008. Que je n'ai toujours pas écouté.
Puis le groupe choisi Being As An Ocean et le groupe va sortir le très bon "Dear G-D..." que je chroniquerais plus tard.
Deux ans après un excellent album qui va poser les bases du Hardcore Mélodique, nous retrouvons notre cher groupe avec cette album sobrement et poétiquement nommé : How We Both Wondroulsy Perish.
Déjà il peut s'agir d'une question comme d'une affirmation. Avoue de choisir !
L'artwork est une photo épurée d'une jeune femme entre le rêve et l'éveil, dont la posture évoque soit un désir soit une répulsion. L'émotion très légère apaisé par les traits de son visage se rapprochent de l'immaculé colorimétrique de sa tenue et de son support. Un lit, un oreiller, une tenue blanche mais aussi une couleur de cheveux blonde avec des racines brune qui se rapproche d'une peau plus coloré qu'une couleur vierge de toute nuance.
Je suis malgré moi, encore plus intrigué par cette pochette, par rapport à l'album précédent du groupe, que je ne le croyais. On va très vite découvrir ce à quoi on a à faire.
L'album contient des parties crescendo comme l'intro de la première chanson de l'album "Mediocre Shakespeare"
Des chansons plus sombres comme "Death's Great Black Wings Scarpes In The Air" malgré la partie chant clair du chanteur/guitariste, qui pour moi n'apporte rien de plus, que du remplissage à cette chanson qui aurait pu être meilleur sans ces deux parties clair.
D'un autre côté, nous avons "We Drag The Dead On The Leashes" et "Grace, Teach Us What We Lack" avec à la fois un milieu de titre et un outro très atmosphérique. C'est d'une belle initiative de proposer ça et cela permet d'écouter les titres avec une autre dimension.
En ce qui concerne "Mothers" et "Natures" il n'y presque pas voir pas du tout de chant crié ou clair mais des paroles très mélodieuse, murmuré et poétique, le tout sur une instru très envoutante.
Avec "The Poets Cry For More" et 'L'exquisite Douleur" nous possédons les deux titres phares à mon goût de l'album. C'est rythmé, puissant, viscéral, mélodique, planant bref pour moi il s'agit des deux titres qui permettent de faire la transition entre "Dear G-D.." et le reste de cette album.
Au niveau instru, la batterie jouera de la cymbale, et des toms clair, la basse soutiendra la gravité des sons de la percussion, les guitares seront aussi mélodiques que puissantes et le tout assemblé avec un chant clair de la guitare mais aussi toujours du chanteur principal qui oscillera entre le clair, le grave et le grave du grave. Très belle prestation et prestance de ce dernier d'ailleurs. L'atmosphère de l'album va majoritairement passer par sa vocalisation.
Finalement, mon intérêt pour cet album, ma curiosité m'a comblé et ayant chroniqué l'album suivant, je peux dire que l'évolution du groupe n'est pas déplaisante. Il reste assez convaincant sans pour autant quitter son univers principal qui est un Hardcore, très Mélodique et merci à ce groupe d'évoluer ainsi pour permettre l'expérimentation d'un mélange qui fonctionne terriblement bien.
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Créée
le 6 févr. 2021
Critique lue 31 fois
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