Hybrid Theory par AntoineRA
An 2000. Un passage au nouveau millénaire accompagné de ses habituelles précognitions apocalyptiques et, à première vue, rien de nouveau à signaler. Le soi-disant "bug de l’an 2000" a eu l’effet d’un pétard mouillé et la technologie est plus fonctionnelle que jamais, toujours au service de l’homme. Néanmoins, cette nouvelle année est bel et bien témoin d’un phénomène tout à fait imprévu : l’arrivée de cet album, Hybrid Theory, premier essai d’une formation jusqu’alors peu connue. Originellement nommé XERO à sa création en 1996, puis HYBRID THEORY avec l’arrivée du nouveau chanteur et, enfin, LINKIN PARK, le groupe signa un contrat dans la foulée avec le label Warner Bros. Records, malgré de nombreuses précédentes tentatives infructueuses. Nous voici donc en présence du premier album des Californiens, portant le nom de leur ancien patronyme, et bien parti pour s’imposer comme fédérateur d’une petite révolution musicale.
En effet, se décrivant comme un groupe de Néo Metal suppléé d’éléments Hip Hop et Electro, LINKIN PARK est en bonne voie pour voler la vedette à ses aînés reconnus que sont KORN ou bien LIMP BIZKIT, en dépassant le stade des titres torturés aux rythmiques syncopées et en proposant un pur condensé d’énergie, aux travers de titres directs et efficaces.
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LINKIN PARK a beau être une jeune formation, elle n’en possède pas moins déjà une identité musicale singulière et le démontre au détour de douze titres expressifs et travaillés pour être rapidement mémorables. Même si l’on peut lui reprocher sa linéarité, Hybrid Theory n’aura sans conteste aucun problème à octroyer au groupe une place de choix dans les listes de lectures des années à venir. Les Californiens possèdent un talent certain et exécutent un Néo Metal, certes accessible, mais rudement efficace et nerveux qui appelle, sans doute, à un renouveau complet du genre. Une chose est sûre, LINKIN PARK n’a pas fini de faire parler de lui !
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