Un album bon mais oubliable

Je n'attendais rien de cet EP, ni de l'artiste qu'il l'a composé, mais bon ça reste quand même très convenu, très pénible à plusieurs moments. Bref, pas très fan du projet globalement, ce n'est pas terrible, ni horrible à écouter, c'est simplement convenu et déjà fait en mieux.

Encore une fois ce même défaut, je sais je suis chiant avec ça mais c'est un peu le principal défaut que l'on peut retrouver dans quasiment tous les albums de rap, c'est qu'ils répètent généralement les mêmes choses indéfiniment, sans aucunes innovations derrières.

Disons qu'ici, y'a encore les mêmes putains de riff de beats de merdes, répétitifs et chiants, tout le long de l'EP. C'est juste lourd, ça a déjà été fait et maintenant tout le monde s'en branle que tu saches faire cette manipulation rythmique, ce n'est pas intéressant.

Y'a aussi la voix qui est vraiment convenue, le synthé utilisé est pas plus intéressant que ça.

Cependant, ce qui me fait mettre cette note, c'est pour une chose en particulier. Y'a un potentiel gigantesque dans cet EP, un potentiel qui malheureusement ne peut pas être totalement exploité, justement à cause de ces défauts de styles qui rendent juste la musique lourdes artificiellement. Mais il y a un potentiel, qui selon moi est symbolisé par le Bedroom, le tout dernier morceau de l'EP.

Celui-ci est peut-être le seul morceau qui construit une vraie ambiance, une vraie conception sonore, avec cet espèce de paysage synthétisé qui apporte une touche de légèreté et de contemplation en arrière-plan, et cet présence adoucie de ces rythmiques de beats en premier plan. C'est le seul morceau qui diffère du reste surtout à la fin avec ce passage d'électro ambiante plutôt intéressante au vue de ce que l'on à pu écouter avant dans le projet.

Bref, je pense que cet EP aurait pu être un peu plus travaillé, il est pas mauvais encore une fois, il est même agréable à écouter, la production est plutôt bonne. Le gros problème, c'est que la seule originalité du projet est contenue dans le dernier morceau, tout le reste est oubliable.