Post-apocalypse.

Ce que cet album a de remarquable, c'est sa cohérence silencieuse... à mes yeux en tout cas.
Cet triptyque composé de 21st, epitaph et in the court entrecoupés par deux interludes non moins élégants...
Mais moi quand j'écoute cet album, je vois une histoire qui se déroule sous mes yeux, comme si 21st century schizoid man et in the court se faisaient écho, un appel du futur vers le passé... ou ne serait-ce pas l'inverse ? Et si la folie de cet homme schizo fou avait détruit le monde... cet apocalypse qui nous est contée dans Epitaph... et le moyen âge décrit par la piste finale ne serait donc pas le passé... mais un futur désertique et chaud... recrée par l'enfant de la lune (moonchild... prison moons) ?

Un des membres de la formation KC à l'époque disait que l'homme schizoide était sur la cover et le roi cramoisi à l'intérieur : http://www.thedorkreport.com/wp-content/uploads/2013/01/king-crimson-in-the-court-of-the-crimson-king-gatefold.jpg

Les deux sont rouges, les deux semblent apparentés... et si l'ont couvre la bouche du roi cramoisi l'on peut voir la tristesse dans ses yeux... peut-être les deux ne font-il qu'un ? Nous ne le sauront jamais, mais ce qui est sûr c'est que cet album semble plus cohérent que nombre d'albums concepts boursoufflés et pompeux.

Une merveille.