Symbole du renouveau du jeu vidéo : Uncharted, (que Naughty dogs -en tant qu'humble artisant- s'évertue d'améliorer à chaque épisode), caractérise ce que le média a de meilleur à offrir :
De l'aventure condensée (loin du die and retry abrutissant ou des rpg jap à la durée artificiellement grossie) où se distille bravoure, aventure et personnages attachants. A bien des égards, Uncharted est le Zelda moderne, le Zelda d'une génération ayant grandi, troquant les lutins et les fées un peu trop enfantins pour un univers qui parlera plus au joueur actuel (dans les 20-30ans).
Il n'y a qu'un nerd pour critiquer Uncharted, ou quelqu'un qui refuse de grandir (ce qui est au fond pareil). Vous les reconnaitre facilement : Tous les mêmes : Avatar de dessin animé ou un autre jeu pour 3+, non pas qu'il y ait quelque chose de mal à ces choses, mais lui en fait une fixation. Il ne comprends pas qu'il n'y a pas besoin de 50heures de grind pour vaincre un androgyne divin sur metal symphonique pour faire du grand jeu vidéo et qu'une humble aventure de 10h bien exploitée suffit.
Il préfère les sentiments factices et niais à la réalité crue et à les gags de seins et de nez qui pisse le sang à l'humour post-moderne de Nathan Drake (Marco... polo ! ). Le détracteur d'Uncharted est émotionnellement un enfant.
Si Naughty Dogs a réussi à élever le jeu vidéo au rang d'art avec "The Last of Us" il ne faut pas oublier où sont les racines qui ont conduit le studio à produire ce chef d'oeuvre : Uncharted est autant le passage à l'âge adulte d'un studio que d'un média.
A chacun de faire ou refaire cette superbe trilogie, désormais intégralement en Haute définition.